METSÄLIITTO COOPERATIVE
« Il est important d’effectuer l’éclaircissage au bon mo- ment. Si les feuillus deviennent trop grands, ils entraveront la croissance des conifères, ce qui aura alors une incidence directe sur les bénéfices à venir du propriétaire forestier, à la fois lors de l’éclaircissage initial et de l’abattage ultérieur. En outre, une parcelle de semis bien gérée pousse plus ra- pidement », explique Tauno Tuuppa. Selon le site et l’essence d’arbre, l’éclaircissage initial a lieu 25 à 40 ans après la plantation. Il doit être effectué avant que la cime des arbres ne se contracte à cause de la concurrence. L’éclaircissage initial permet aux arbres de devenir des grumes appropriées. En fonction du site, des essences d’arbres et des objectifs du propriétaire forestier, un ou deux autres éclaircissages sont également effectués entre l’éclaircissage initial et la régénération de l’ensemble de la parcelle. Le premier s’ef- fectue souvent 15 à 25 ans après l’éclaircissage initial. « Le moment précis doit être estimé avec l’aide d’un spé- cialiste. Il dépend à la fois des précédentes mesures de ges- tion et des objectifs financiers du propriétaire forestier », déclare Tauno Tuuppa.
La gestion forestière vise à garantir qu’environ 10 % des arbres d’une parcelle sont des feuillus. Les forêts mixtes, c’est-à-dire constituées de plusieurs essences d’arbres, sont plus durables et plus biodiversifiées que les forêts com- posées d’une seule essence d’arbre. Elles sont également moins sensibles aux dommages forestiers, comme les tem- pêtes, la neige, le vent ou les insectes.
Metsäliitto Cooperative est la société mère du Groupe Metsä, qui peut intégrer des particu- liers ou des organisations déte- nant au moins trois hectares de forêt en Finlande. 3 Metsäliitto Cooperative compte quelque 100 000 membres. 100 000 Ha
LES PROPRIÉTAIRES FORESTIERS SAVENT MANIER LA SCIE DE DÉFRICHAGE
Les travaux sur le domaine de Sipari occupent les proprié- taires du printemps jusqu’au mois d’octobre. Ils peuvent ensuite effectuer leur deuxième promenade à travers la forêt en compagnie de Tauno Tuuppa. À l’automne, l’accent est mis sur la planification de l’abattage et les mesures associées. « Une fois le travail de terrain terminé en octobre ou novembre, nous procédons également au défrichage pré- liminaire », explique Hanna-Maija Anttila. Le défrichage préliminaire est une étape préalable à l’abattage qui consiste à éliminer les broussailles, c’est-à- dire les arbres trop petits pour être vendus ou qui gênent
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la visibilité lors de l’abattage et empêchent la préparation du sol. « La scie de défrichage est l’outil le plus important d’un pro- priétaire forestier. Le défrichage préliminaire est un exemple parfait de ce que l’on peut faire soi-même », explique Tauno Tuuppa. Lorsque le sol gèle, le temps de l’abattage d’hiver est proche. Certaines forêts du domaine de Sipari sont situées derrière les champs. Il faut donc planifier les travaux en tenant compte des prévisions météorologiques, puisque les champs doivent être gelés pour pouvoir supporter le poids des abatteuses. Le moment opportun est soigneusement déterminé avec le spécialiste. La régénération d’une parcelle complète intervient lorsque les arbres ne poussent plus. Ce que l’on appelle un abat- tage de régénération se fait généralement sous forme de coupe à blanc, qui consiste à abattre presque tous les arbres de la par- celle. Pour préserver la biodiversité, les arbres de rétention né- cessaires à la certification forestière sont laissés dans la parcelle. Après l’abattage de régénération, le sol est préparé pour de nouveaux semis et les fondations d’une nouvelle forêt sont po- sées. Si la plantation s’effectue au printemps, le sol est généra- lement préparé à l’automne précédent. Avec cette préparation, la croissance des semis peut démarrer rapidement. À la fin de l’automne et en hiver, lorsque les travaux agri- coles sont moins nombreux, Hanna-Maija Anttila et Timo Vehmas ont non seulement le temps de couper du bois pour leurs propres besoins de chauffage, mais aussi de profiter de leur forêt et de s’y détendre. « Nous nous promenons avec nos chiens, nous suivons les traces laissées dans la neige par les animaux sauvages et nous profitons de la nature. L’air de la forêt est plus chaud et agréable à respirer », précise Timo Vehmas. « Quand on observe une forêt bien gérée, ce n’est plus le tra- vail à faire ou la source de revenus que l’on voit, mais la nature et les paysages magnifiques », ajoute Hanna-Maija Anttila. •
Il n’y a ni frais d’entrée ni frais d’adhésion annuels.
Les membres investissent entre 12,50 et 65,00 euros par hectare de forêt dans les parts de la coopé- rative. Des intérêts sont payés sur le capital investi. En 2019, les intérêts sur le capital des proprié- taires-membres s’élevaient à 6,5 %. 6,5 %
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Les propriétaires-membres se voient attribuer un spécialiste forestier dési- gné par la municipalité où se situe leur forêt. Celui-ci peut être invité à visiter le domaine gratuitement. Les propriétaires-membres ont droit à une prime en plus du prix de leur com- merce de bois lorsqu’ils vendent au moins 500 mètres cubes de bois à la coopérative pendant quatre années consécutives. 500 m 3
Lors de la régénération d’une parcelle, les arbres de rétention nécessaires à la certification forestière sont laissés dans la zone abattue afin de préserver la biodiversité.
Tauno Tuuppa Spécialiste forestier au sein du Groupe Metsä qui travaille sur le domaine de Sipari depuis le printemps 2020.
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