Magazine client Timber 2020/2021

Une cargaison en vrac en cours de chargement dans le port Vuosaari d’Helsinki.

Avec une logistique maritime bien gérée, la fiabilité des livraisons prévaut au-delà des océans. L’optimisation minutieuse des expéditions réduit non seulement les coûts de transport, mais aussi les émissions de dioxyde de carbone liées au transport. UNE LOGISTIQUE MARITIME FONCTION- NELLE ET RESPONSABLE

MARKKU RIMPILÄINEN, photos SAMI VALLIUS

« Nos principaux objectifs en matière de logistique mari- time comprennent l’utilisation des flux de transport na- turels et des centres de transport. Ce principe fonctionne extrêmement bien », explique Jyrki Ranki , vice-président de la logistique maritime au sein du Groupe Metsä. Helsinki et Kotka sont les principaux ports d’exportation de la pâte et du bois scié. « L’importance de Rauma en tant que port de départ est également sur le point d’augmenter, grâce à l’investisse- ment réalisé dans la scierie. » UN TRAFIC DE CONTENEURS SUFFISAMMENT VOLUMINEUX Le trafic de conteneurs est l’un des modes de fonctionne- ment les plus importants dans la logistique maritime de la pâte et du bois scié. L’équilibre entre les exportations et les importations joue à cet égard un rôle essentiel. « Cet équilibre du trafic a une incidence à la fois sur la disponibilité des capacités et sur le coût des livraisons. » À l’heure actuelle, le plus grand port de conteneurs de Finlande est celui de Kotka, devant Helsinki. L’équilibre entre les importations et les exportations à Helsinki est le meilleur de Finlande. Le volume à Rauma est inférieur à celui d’Helsinki ou de Kotka. Metsä Fibre peut utiliser les conteneurs arrivant en Fin- lande pour ses propres exportations. « Nous utilisons les conteneurs arrivés en Finlande pour le trafic retour vers l’Asie. Pour le moment, ces trois ports sont les seuls où cela est possible. » Les conteneurs quittent la Finlande vers les ports de l’océan Atlantique, comme Hambourg, Rotterdam et Anvers. Là, les conteneurs sont chargés sur de gros porte-conteneurs qui les

transportent en Asie, au Moyen-Orient ou en Méditerranée.

DES PARTENARIATS FONCTIONNELS Les ports qui gèrent beaucoup de trafic entrant et sortant ont généralement un bon niveau de services et un certain nombre d’opérateurs portuaires. « Nous apprécions la concurrence commerciale dans le port. La situation concurrentielle est de nature à accroître les activités et à améliorer le niveau des services », com- mente Jyrki Ranki. « L’essentiel est de trouver des partenaires qui ont une bonne raison de développer leurs activités et de grandir avec nous. Des partenaires engagés et motivés constituent un facteur essentiel pour accroître la rentabilité et la fia- bilité des livraisons. » LES BONNES COMPAGNIES MARITIMES Le transport de marchandises en vrac dépend fortement des compagnies de navigation, qui transportent les ma- tières premières nécessaires au secteur industriel finlan- dais. Cela génère des flux de transport bidirectionnels. Les flux de marchandises sur de courtes distances em- pruntent une route partiellement triangulaire de la Scan- dinavie à la mer du Nord, puis jusqu’au nord en passant par les pays baltes. « Nous expédions un peu de pulpe de bois des pays baltes vers la Finlande. Les mêmes navires transportent de la pâte et du bois scié vers les ports de la mer du Nord. Lorsque les navires reviennent en mer Baltique, nos partenaires maritimes vendent des marchandises pour des transports adaptés à ce trafic. »

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