Une production sans énergies fossiles Grâce à l’efficacité croissante des ressources, aux investissements dans les dernières technologies et aux synergies entre les usines de pâte et les scieries, Metsä Fibre s’oriente clairement vers une production sans énergies fossiles.
SILJA EISTO
D’ici 2030, tout le combustible utilisé dans la production des usines de pâte et les scieries de Metsä Fibre se passera d’énergie fossile. À l’heure actuelle, la production est déjà à 96 % exempte de combustibles fossiles. Les efforts visant à encourager la production sans énergies fossiles se poursuivront dans les usines cette année. Pour atteindre cet objectif, les investissements réalisés dans la nouvelle usine de bioproduits de Kemi et la scierie de Rauma ont un rôle majeur à jouer. Nos scieries et usines de pâte s’efforcent constamment d’utiliser de plus en plus efficacement les flux de production secondaires. Dans la scierie de Rauma, dont la construction doit s’achever en 2022, la chaleur et l’électricité seront issues de l’excédent d’énergie de l’usine de pâte intégrée à la même unité. À son tour, la nouvelle scierie permettra ensuite à l’usine de pâte de fonctionner sans recourir aux combustibles fossiles. « Le four à chaux de l’usine de pâte de Rauma est actuellement alimenté par des combustibles fossiles. Une fois la scierie de Rauma achevée, les flux de production secondaires pourront servir de biocarburant au four à chaux. Pour cela, il va toutefois falloir investir davantage », explique Marko Ruottinen , Responsable de la durabilité chez Metsä Fibre. RÉDUIRE ENCORE ET TOUJOURS L’EMPREINTE CARBONE Les biocarburants représentent déjà 97 % des combustibles utilisés dans la production des scieries. L’efficacité croissante des opérations, la progression du rendement énergétique et les choix de combustibles de plus en plus intelligents contribuent à réduire davantage
les émissions des scieries. L’objectif est d’atteindre une production exempte d’énergies fossiles d’ici 2030. « La production de notre scierie affiche déjà une faible empreinte carbone, qui provient en majorité du transport de la matière première et des livraisons aux clients », commente Marko Ruottinen. Si l’objectif de la production sans énergies fossiles concerne l’entreprise elle-même, ses partenaires, à l’image des prestataires logistiques, sont eux aussi encouragés à réduire leurs émissions. « L’idée est de raccourcir au maximum le parcours du bois jusqu’à nos unités de production », précise Marko Ruottinen. PIÉGER LE CARBONE TOUT AU LONG DU CYCLE DE VIE D’ici 2030, l’ensemble de la chaîne sera exempt d’énergies fossiles : la production, mais aussi les produits, les matières premières et les emballages. « Grâce à sa capacité à piéger le carbone tout au long de son cycle de vie, le bois remplace généralement les autres matériaux de construction qui émettent souvent plus de dioxyde de carbone que la fabrication de bois scié », ajoute Marko Ruottinen. À l’heure actuelle, le seul produit d’origine fossile lié au bois scié est le film plastique qui le protège pendant le transport. Marko Ruottinen souligne qu’un matériau alternatif est actuellement à l’étude en collaboration avec le secteur de l’emballage. Dans les chaînes de production les plus simples, les protections en plastique ont déjà été partiellement ou totalement éliminées, à la demande du client. L’objectif est de trouver un produit d’emballage plus durable et totalement exempt d’énergies fossiles. •
Marko Ruottinen Responsable de la durabilité chez Metsä Fibre. Sa conviction : le bois scié stocke le carbone tout au long de son cycle de vie.
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